Description
4e de couverture :
« Tu devrais te remettre à peindre des anges. Toi qui as vécu en Grèce, tu connais bien l’étymologie du mot : angelos, messagers. On multiplie les messageries électroniques quand on devrait rétablir le service des anges. On s’entoure d’objets connectés quand on devrait se tourner vers ces esprits qui portent notre sainteté projetée. On n’a que le mot de réalité augmentée à la bouche et on ignore ceux qui l’augmentent vraiment autour de nous. »
Relevant le défi lancé par Pauline de Préval, Paul Kichilov a ressaisi par le moyen de la gravure la présence lumineuse de ces êtres immatériels. Le défi a parfois tourné au combat, de soi à soi et à l’autre en soi, mais à l’arrivée, quels jeux célestes !
A l’eau forte, à la pointe sèche et au burin, à la lumière des poètes et des saints, l’essayiste et l’artiste nous invitent à une conversion du regard : la contemplation des anges ne mènerait-elle pas à une prise de conscience renouvelée de la solidarité du monde visible et du monde invisible, à une redécouverte de la grandeur de l’homme dans le projet divin dont les anges sont les gardiens ?