Description
Quatrième de couverture
Les poèmes rassemblés dans ce recueil veulent répondre à la question : où suis-je quand je marche ? La géographie qui s’en dégage mélange les paysages intérieurs et extérieurs. Elle revoit les enchaînements temporels en les regroupant suivant les points de fixation qu’ils eurent… Des ensembles se dessinent, introduits par des arches invisibles, mais qui, nommées, confèrent aussitôt une identité propre à l’ensemble. S’approcher d’un repère, l’enjamber, c’est comme pénétrer sur une terre nouvelle. Il y a un seuil désormais, un dedans et un dehors. Plus qu’une arche, on parle de porte. […] Où est le roi ? Et cette voix qui hante ces ruines et se tait, dont le souffle est plein d’espace et de temps, quelle est-elle ? ça sent encore le vin frais de la cave, la peinture, le soleil après l’absence. J’écoute, je l’interroge, je le combats. Alors après l’Orphée russe, je redis ne pas avoir « envie de parler de moi, mais de tendre l’oreille pour écouter la germination et le bruit du temps. »