Description
Le nouveau recueil de Céline Walter, Poèmes de gouttière, est une déambulation poétique au-dessus de ses Toi. Toi, c’est d’abord Dieu que l’on célèbre à la manière des transcendantalistes, au cœur de la nature, dans des cathédrales d’os et d’oiseaux. Toi ce sont aussi les disparus qui ne le sont qu’en apparence – le silencieux, Une en présence multiple – comme le rappelle la longue prière au cœur du recueil, Ombre sans épine, sorte de transe chamanique où une jeune fille morte dialogue avec le nocher qui l’embarque de la vie vers la vie. La vie s’incarne, après ce voyage, dans la re-naissance et l’innocence enfantine – L’écorce d’avril.
Toi enfin, c’est l’inconscient de la poète qui guide la Louve qui clôt le recueil – vas au plus profond/de plus en plus loin/de plus en plus seule/de plus en plus mortelle. Louve est aussi métaphore du passage à l’acte d’écrire qui, chez Céline Walter, est enfant de l’imagination active décrite par Jung dans Le livre rouge.
Les poèmes de gouttière sont les empreintes d’un chemin spirituel incarné en poésie.