Jacques Prevel poète mortel
5,00€ – 13,00€
ROZIER Nicolas
Préface de Zéno Bianu
64 p. Prose poétique
2016
Disponible en version papier / numérique
64 p. Prose poétique
Parution juin 2016
De ce témoin phosphorescent, Nicolas Rozier se fait à son tour le témoin. Dans une réaction en chaîne régénérante, il tend la main vertigineusement au Prevel intensément poète – celui qui retrouva chez Artaud ce « vertige né il y a des siècles et qui s’empare de mon vertige ». Et par les moyens d’une prose noueuse, tendue comme une perche à quelqu’un qui se noie, Rozier dit simplement ceci : le nom de Jacques Prevel, inséparable aujourd’hui de celui d’Antonin Artaud, n’a pas encore atteint sa propre résonance. Et pourtant ! Lisant Prevel pour la première fois, en avril 1946, Artaud y repère déjà des « revendications émotives qui viennent d’extrêmement loin ». C’est que Prevel a aussi misé sur la passion du vivant. Écoutons de plus près, écoutons vraiment : « je suis le donneur de sang », « je suis un homme à même l’infinité », « revenu des rêves et revenu des morts », « le monde agrandi soudain jusqu’à mon cœur », « le feu blanc de la lumière exsangue », « en dérive vers l’absolu ». (Extrait de la préface de Zéno Bianu)
Informations complémentaires
Version | Papier, Numérique |
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