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Distribution : HACHETTE | Diffusion : Réginald Gaillard | gaillard.reginald@gmail.com

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Innombrable en ta lumiere

10,0016,00

Nathalie Swan
Préface : NIMROD
128 p. ; 14×19 cm
ISBN : 978-2-37209-123-7
Date de parution : 2 décembre 2023

UGS : ND Catégories : ,

Description

“La « charge d’âme » en quête du « lieu » où s’incarner est le seul acte qui importe aux humains. Que nous en soyons conscients ou pas, il nous oblige, tant il est vrai que le poème ne parle jamais que d’amour. Il est notre unique séjour, notre orgasme et le creuset de nos tourments. L’identifier au fait de vivre, de créer ou de bâtir c’est reconnaître que l’amour crée l’âme, de même que la terre crée la vie. L’amour est énergie. L’intuition du ressourcement en soi, en Dieu ou dans les molécules du hasard sera toujours pour les hommes la révélation des révélations. D’après nos mythologies relatives à l’âme et l’esprit, c’est du dehors que la vie est provignée. Appréhender ainsi la vie et l’amour est très séduisant, car nous nous offrons la transcendance à peu de frais. Or, rien n’est plus faux. Innombrable en ta lumière de Nathalie Swan nous fait voir le contraire. (…)” Nimrod

Informations complémentaires

Version

Papier, Numérique

Nathalie Swan

Nathalie Swan est professeure de philosophie et poète. Elle publie régulièrement dans les revues Margelles, Les Hommes sans épaules, la forge, etc. Elle a publié un premier recueil, L’exigence de la chair (Corlevour, 2022).

Extraits

La brûlure de se voir en coup de vent, la neige saupoudre le vide. Elle baptise notre écho. L’émeute à mes tempes, une fêlure d’enfance. Le ciel se coud de grâce à ta venue. Nos enchevêtrements, nos souffles affamés. Sur le bleu du ciel, mon pied dresse une cathédrale. Tu y écartes le silence, lieu de notre disparition.
*
Tes coups de reins labourent mon visage là où tu viens d’un pas léger. Éboulis. Quand tu creuses la faille à l’aveugle, s’avance la lumière. Deux anges retiennent de leurs mains un cri qui voudrait tout oublier. Des prières montent au secours des mots. Mes pas, de roses, jonchent ton chemin. Mon amour de derrière les églises, c’est toi quand ta pluie me flaque sur un frisson.
*