Description
Dès l’âge de vingt ans, en 1888, Suarès s’est reconnu dans Dostoïevski. Il est l’auteur du premier grand livre publié en France sur le romancier russe qu’il a médité toute sa vie. Cet ouvrage reprend la grande étude éditée par Péguy en 1911, devenue introuvable, mais aussi tous les textes de Suarès au sujet de l’un de ses intercesseurs majeurs, avec Shakespeare et Wagner, sur le chemin de salut artistique et spirituel qu’il propose.
Dans une note inédite, Suarès affirme que « le monde pathétique de Dostoïevski est une quête permanente de Dieu. Qui est-il ? s’interroge-t-il ; où et comment ? Qu’est-ce que l’homme sans Dieu ? et qu’est-ce avec lui ? »
Ce livre permet de comprendre ce qu’il avait annoncé à Paul Claudel, et nous invite à le rejoindre sur l’autre rive, où toutes les prophéties s’accomplissent sous nos yeux : « Avec Dostoïevski, j’ai fait un voyage dans les abîmes. »
« Pour nous, au lendemain de la guerre, les trois grands écrivains français, c’étaient Claudel, Gide et Suarès. » André Malraux