Description
Paris est l’occasion d’une centaine de poèmes aux sujets très divers, unifiés par le souci constant de sonder le monde alentour dans le temps qui passe, selon la conviction, vécue et non pas théorique, que la plénitude de vie se trouve dans un ici ouvert à tout moment à son possible. Dans le plus infime événement un autre monde paraît. Les poèmes s’efforcent de recréer le visible en approfondissant toutes les formes de l’invisible, en mettant en œuvre l’intuition inquiète d’une grande vérité, d’une dynamique ternaire dans la condition humaine : création-chute-recréation, vie-mort-nouvelle naissance, bonheur-malheur-joie. Les poèmes cherchent surtout à être nouveaux, sans cesse inventifs, en sujets, formes, pensées, images. Ils essaient de bénéficier, selon le génie de la poésie française, de certaines ressources de la poésie anglaise : une pluralité de perspectives et de tons, le sérieux paraissant sous le léger, sous l’apparemment simple, le comique – l’humour – prenant tout en charge. L’anglais intervient même dans quelques poèmes, avec sa lecture autre du monde.