Description
123 p., 14,5 x 20 cm
Parution janvier 2014
Extrait de la préface de Pascal Boulanger :
« Le corps du monde, dont la composition s’étend sur une quinzaine d’années, surprend d’emblée par son impressionnante densité. Osant une totalité, il intègre un jeu de lignes ascensionnelles de l’histoire à l’intime, de l’obscurité à la lumière, en prenant appui sur des vers amples ou concis et sur des séquences qui modifient les tonalités et les résonnances. Une dimension anthropologique et métaphysique manque trop souvent dans la poésie française. La poésie côtière, celle qui demeure dans la rétention et ne déborde pas les cadres admis, celle qui se contente du Cogito solipsiste et de la radicale négation qui n’a plus rien à nier, ne peut guère satisfaire Gwen Garnier-Duguy. Comme chez Claudel, c’est la houle qu’il lui faut, les chants des faits d’armes qui permettent de relancer les grands récits fondateurs de temporalité. »